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 [Terminé] La détente est terminée. [Solo 3/3]

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Pas Bahia
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MessageSujet: [Terminé] La détente est terminée. [Solo 3/3]   [Terminé] La détente est terminée. [Solo 3/3] EmptyVen 23 Sep 2016 - 13:20
Spoiler:

-' Je laisserais personne te faire du mal, promis. '

Cette phrase résonna dans sa tête de nombreuses fois, son souffle se coupant de nouveau. Bahia essaya de bouger, mais le scientifique la tenait avec force, les bras légèrement tremblants. Qu’est-ce qui lui arrivait ? Avait-il eu peur à ce point-là lorsqu’elle s’était retrouvée à l’hôpital ? Pensait-il qu’elle était toujours effrayée de se blesser de nouveau ? C’était la vérité, mais elle doutait que ce soit la raison. Malgré l’étrangeté de la situation, la rousse ne pouvait s’empêcher de penser à la proximité qu’ils partageaient en ce moment, son corps brûlant comme si elle faisait subitement de la fièvre. C’était à la fois désagréable et agréable, celle-ci ne sachant pas quoi faire. Ce fut Okabe qui rompit le contact le premier, reculant rapidement alors qu’il semblait se rendre compte de la position dans laquelle il s’était mise. Ils étaient quand même seuls au milieu de nulle part, si quelqu’un passait, il se poserait de sérieuses questions. Posant les mains sur son ventre, l’handicapée hésita à le regarder dans les yeux, se sentant prise au piège. Que pouvait-elle rajouter à cela ? C’était tout à son honneur de vouloir la protéger, mais les pleurs de celui-ci lui restait en tête. Ce n’était pas assez pour qu’il soit aussi sentimental, elle en était certaine. Il y avait autre chose, mais quoi… ?

-‘ Il faut que je te parle. S’il te plait, laisse-moi aller jusqu’au bout… ‘

Oh Arceus tout puissant, il n’allait tout de même pas sur chemin là ? Heureusement que la nuit cachait une partie de son expression, la rousse était en train de paniquer intérieurement. Est-ce qu’il allait vraiment… elle manqua de s’étouffer avec sa salive en déglutissant, incapable de réfléchir plus loin. Dans sa tête, des milliers de petites Bahia couraient partout, semblant se demander comment réagir. Elle retenait son souffle sans même s’en rendre compte, restant couchée de côté sur le capot même si c’était franchement inconfortable. Il fallut un long moment à Okabe pour être capable de parler, l’handicapée remarquant à peine qu’il était toujours sur le bord de la crise de sanglot. Elle était trop préoccupée par ce qu’il voulait dire, ses yeux ne lâchant pas ses lèvres.

-‘ Ses temps-ci j’ai… beaucoup de visions sur toi… -‘ Oh seigneur, c’était un moyen de dire qu’il rêvait d’elle, c’est ça ? –‘ Je te jure… je jure que je fais mon possible pour que tout aille bien… ‘ Hein, quoi ? –‘ … Bordel, je devrais pas te parler de ça. ‘

Un instant. Bahia venait de complètement déconnecter, ses yeux s’agrandissaient d’un coup. Son cœur qui tambourinait comme un fou se calma sous la surprise, son esprit entier se retournant. Était-ce que c’était de la peur qu’elle ressentait, là, maintenant ? Ça y ressemblait beaucoup et lorsqu’elle s’en rendit compte, la panique embarqua de nouveau. Pas la même panique que celle qu’elle avait ressenti à l’idée d’être seul avec lui, une panique beaucoup plus importante et effrayante. Le scientifique avait dû se rendre compte du changement complet du comportement de la rousse, parce qu’il tenta de nouveau de la serrer contre lui, manquant son coup. L’handicapée était plus rapide que lui et s’était soulevée du capot, debout devant sa voiture. Sa jambe lui faisait affreusement mal, mais ce n’était rien à comparer de ce qu’elle ressentait en ce moment. Avant qu’elle ne puisse prendre la parole, Okabe la devança, parlant rapidement.

-‘ Ne… ne panique pas ! Y a rien qui dit que ça peut se produire, tu sais bien que ça ne fonctionne pas la majorité du temps… ‘

Un mélange de colère et de peur se mélangea dans l’esprit de la demoiselle. Elle connaissait assez bien l’homme pour savoir que s’il était certain que cela ne se produirait pas, il n’en parlerait même pas. S’il pleurait à cette idée et disait le voir souvent, c’est que c’était trop important pour passer par-dessus comme si de rien n’était. Respirant par grandes goulées d’air, Bahia se rendait compte que de la tristesse se rajoutait à ses autres émotions. Rêvait-elle réellement d’une soirée romantique sans problème ? Peut-être et à présent, cela ne se réaliserait clairement pas. Okabe s’était levé aussi, essayant de se rapprocher de la chercheuse. Celle-ci recula de quelques pas, voulant la vérité à tout prix. La douleur qu’elle voyait sur le visage de l’homme lui tordait les boyaux et ses paroles l’achevèrent.

-‘ Écoute moi ! Je… ce que je vois… je peux pas te le cacher. ‘ Il serra sa tête dans ses mains, l’horreur se lisant autant sur son visage que celui de sa collègue. –‘ Y a du sang partout, et toi tu… tu… ‘

Pendant quelques secondes, rien ne se produisit. Bahia était tétanisée, comprenant lentement ou il voulait en venir. Elle… elle mourrait ? Était-ce vraiment cela qu’il tentait de dire ? Sur le coup, une autre pensée jaillit de son esprit. Okabe était en train de lui avouer que, depuis les derniers mois, il la revoyait mourir encore, et encore, et encore. Il avait réussi à faire comme si de rien n’était jusqu’à ce soir, les visions ayant finalement raison de lui. Une sorte de pitié se mélangeait à la peur, l’handicapée regardant son ami se remettre à sangloter. Qu’il l’aime d’amour ou d’amitié ne changeait rien, voir le destin possible des gens qu’il appréciait devait le torturer tous les jours. Ce pouvoir n’était pas un don, c’était une malédiction. Comme poussée par un drôle d’élan, la rousse se sera de nouveau contre l’homme, frissonnante. Il l’attrapa avec plus de force que d’habitude, se cachant la tête dans ses cheveux. Ils restèrent ainsi longtemps, debout l’un contre l’autre. Bahia ne ressentait pas de chaleur comme au début, incapable d’arrêter de trembler. La main du scientifique se posa sur sa hanche, la faisant sursauter. Il avait simplement pris ses clés de voiture dans ses poches, parlant d’une voix faible.

-‘ Partons. ‘


Partir ? Pourquoi, et où ? Pendant quelques secondes, la vision d’un Cogneur en colère passa dans son esprit. Malgré la peur et les questions qui flottaient dans sa tête, l’handicapée se laissa faire comme une poupée lorsqu’il tira sur sa manche pour la faire avancer. Il la plaça du côté passager sans rien rajouter, prenant ensuite le volant. Il démarra et retourna vers Bordeciel, chacun gardant le silence pendant le trajet.
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MessageSujet: Re: [Terminé] La détente est terminée. [Solo 3/3]   [Terminé] La détente est terminée. [Solo 3/3] EmptyVen 23 Sep 2016 - 17:43
La route défilait dans le silence, Bahia regardant obstinément dehors. Une vision d’elle avec du sang partout, couché à terre ? C’était… difficile à avaler et surtout, difficile à interpréter autrement. Peut-être avait-elle fait la cuisine, mis du ketchup partout et c’était couché dedans pour le plaisir ? C’était ridicule, mais depuis qu’ils étaient dans la voiture, la jeune femme cherchait toutes sortes de raisons qui pouvaient pousser à avoir une image comme celle-ci. Chaque fois qu’elle pensait à des blessures ou la mort, la nausée lui prenait et jamais elle n’oserait vomir dans sa Charger, fallait pas déconner. Ouvrant la fenêtre pour respirer l’air frais du soir, la rousse faillit rire en pensant à Lyndia. Amusez-vous bien, qu’elle avait dit. Il fallait qu’elle retienne l’émotion, sinon son rire ironique se transformerait en sanglot désespéré. Elle aurait préféré rester dans les bains avec elle plutôt que de se retrouver dans cette situation ici. L’handicapée croyait que sa scène de colère était désagréable, mais cela n’avait rien à voir avec ce qu’elle ressentait en ce moment. Un nouveau haut le cœur lui prit, celle-ci se forçant à poser son menton contre la portière. Respirer. C’était ça le plus important, respirer et ne penser à rien. Une main se posa contre son dos et elle frissonna, Okabe semblant chercher à la calmer. Cela ne changerait pas grand-chose, mais c’était mieux que rien du tout. En fait la chercheuse faillit se fâcher contre lui, la peur la rendant bien souvent agressive. Il n’aurait pu pas se contenter d’une sortie tranquille au lieu de ça ? Elle qui ressentait de la pitié il y a quelques minutes, c’était à présent un mélange de toutes sortes d’émotions qu’elle ressentait pour son collègue. Se rendant compte qu’elle était en train de lui mettre tous les maux du monde sur le dos, Bahia se força à arrêter, se répétant qu’il ne pouvait pas choisir ce qu’il voyait et qu’en fait, il n’avait pas le choix de regarder tout court. Prenant une nouvelle goulée d’air froid, elle sentie que la voiture roulait bizarrement.

-‘ Okabe !? ‘

L’handicapée se retourna d’un coup, voyant que son collègue avait lâché le volant. Merde merde merde ! Elle avait complètement oublié pourquoi il ne conduisait pas souvent et rien qu’en voyant sa tête, elle comprit ce qui se passait. Il avait une vision et lorsque cela se produisait, il ne pouvait rien faire d’autre. Son pied lourd appuyait sur l’accélérateur et la voiture continuait son chemin, se mettant à dévier vers le fossé. La rousse se jeta sur le volant et entreprit de ramener le véhicule au bon endroit, se retenant de coller une gifle à l’homme au passage. C’était un de meilleurs moyens de le sortir de cet état, mais avec ce qu’il lui avait avoué, elle était plus que curieuse de savoir ce qui se passait dans sa tête à l’instant. Heureusement Okabe se sortit de sa transe tout seul, comme s’il se réveillait d’un bon sommeil. Il poussa un cri en voyant que c’était la rousse qui tenait le volant, se dépêchant d’appuyer sur le frein. Cela eut pour effet de pousser Bahia sur volant, celle-ci grognant de douleur. Ils avaient fini par s’immobiliser et malgré ses côtes douloureuses, il n’y avait pas de vrais bobos. Le scientifique respirait rapidement, se dépêchant de s’excuser et d’aider la femme à se replacer correctement sur son siège. Après avoir vérifié qu’elle n’avait pas de bleu – elle rechigna à relever son chandail, marmonnant -, son expression changea. L’handicapée était surprise, son cœur se remettant à battre rapidement.

-‘ Tu as vu quoi ? ‘
-‘ Que j’avais raison. J’ai eu raison de te le dire, ma vision a changé. ‘
-‘ Je… je suis plus blessée ? ‘
-‘ … Moins, en tout cas. Et c’est la raison pour laquelle je vais partir quelques mois. ‘
-‘ Moins ? … quoi ? ‘


La demoiselle était d’abord soulagée d’apprendre que la vision avait changée, signe qu’elle était bien moins dangereuse que prévu. Cela voulait dire que cela restait une possibilité parmi des millions d’autre, comme n’importe quel autre être vivant sur cette planète. Le reste néanmoins la laissa médusée : il partait ? Ou ça ? Depuis quand ? Pourquoi, surtout ? Les émotions de Bahia jouaient à la montagne russe depuis ce matin et cela commençait sérieusement à l’épuiser, elle avait envie de rire et de pleurer en même temps. Okabe devait voir son désarroi parce qu’il lui tapota gentiment sur la tête, souriant faiblement.

-‘ … il fallait que je pense à tout, tu comprends ? Je me vois toujours dans ses visions, alors en partant d’ici… peut-être que… Peut-être que je fais partie du déclencheur.  ‘
-‘… mais… ‘
-‘ Je devais partir pour Hoenn de toute façon, j’ai des séminaires à faire. Si mes visions ne se calme pas là-bas, je reviendrais. Sinon… eh bien j’attendrais que la tempête passe complètement. Ne me regarde pas comme ça, tu aurais fait la même chose. Je suis venu ici pour ça… je pars demain et je voulais te dire au revoir. Je t’ai parlé des visions juste pour que tu fasses attention le temps que je suis à l’étranger, mais de ce que je vois, je suis sur la bonne voie. ‘


Il continua de parler, mais Bahia avait complètement déconnecté de nouveau. Okabe ne chercha pas plus loin et fini par abandonner toute discussion, reprenant la route vers l’arène. Si elle comprenait bien, le scientifique était toujours présent proche de son corps lorsqu’elle mourrait, alors sa logique était de partir… elle aurait aimé lui dire que c’était con et ils trouveraient un autre moyen, mais il était décidé. Elle n’avait plus envie de parler, plus envie de quoi que ce soit. Juste… dormir. Rien d’autre. L’arène fut en vue en quelques minutes et ils sortirent, l’homme redonnant les clés à la demoiselle. Peut-être aurait-il essayé de la prendre dans ses bras de nouveau, mais en voyant que celle-ci n’était plus réceptive à rien, il se ravisa et resta à distance raisonnable d’elle. Il se gratta la tête et, essayant de cacher sa gêne et sa tristesse, lui parla une dernière fois.

-‘ Promet moi de faire attention, okay ? Et… ne t’inquiète pas, je vais t’appeler souvent. D’accord ? ‘

La rousse répondit à peine, espérant que cela suffirait à faire partir le scientifique. Il la salua une dernière fois, se rendant subitement compte qu’il avait encore le cadeau de Lyndia dans les poches. Tant pis, Bahia s’éloignait déjà vers l’arène, tête baissée. Il lui donnerait autrement. Il quitta en marchant, le cœur lourd. C’était mieux ainsi, il en était certain. Ce n’était pas son genre de suivre son instinct, mais là, quelque chose le poussait à s’éloigner. L’handicapée de son côté s’arrêta devant la porte de l’arène, se sentant comme dans un rêve. Un lit, c’était tout ce qu’elle voulait. Dormir des jours, si possible. Elle avait oublié Cogneur et sa crise de colère et s’en fichait. Lorsqu’elle entra à l’accueil, ses yeux se remplirent de larmes et elle posa son regard sur son Blindépique, qui attendait dans le coin.

Pitié, pas de crise. Elle en avait eu assez pour aujourd’hui.
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MessageSujet: Re: [Terminé] La détente est terminée. [Solo 3/3]   [Terminé] La détente est terminée. [Solo 3/3] EmptyVen 23 Sep 2016 - 21:06
Le Pokémon combat tournait en rond dans la pièce depuis presque une heure et sa patience était écourté depuis bien longtemps. Il se retenait de rugir et de briser l’un des piliers de l’accueil, se répétant que ce serait exagéré. La chercheuse était simplement partie avec Lyndia faire un tour, il aurait juste aimé le savoir avant. Il grommela, essayant d’oublier les paroles d’Andrew, qui ne s’en faisait pas plus que cela. Lui n’avait aucune idée des jours et des jours qu’ils avaient passés dans le quartier de la Zodiac, il ne pouvait pas lui en vouloir, même si c’était tentant de lui coller une petite claque. Cogneur s’arrêta en entendant du bruit, se préparant mentalement. Bahia ne devait pas se promener ainsi le soir sans lui, c’était bien trop dangereux. Même ici, à Bordeciel. Bien prêt à le lui faire savoir, il attendit avec délectation que la rousse se glisse dans la pièce, le visage sévère. Pendant quelques secondes, il ne bougea pas, fixant le visage de celle qu’il considérait comme sa fille. Sa frustration fut balayée d’un revers et, le cœur battant rapidement, il s’approcha à grands pas de celle-ci. Pourquoi pleurait-elle ? Que s’était-il passé ? Pourquoi Lyndia n’était pas là ? Il voyait facilement que l’handicapée avait du mal à se tenir sur ses jambes, l’attrapant dans ses bras pour la soulever. Il aurait aimé lui parler, mais Mercure était toujours dans sa Pokéball et il préférait installer confortablement la jeune femme avant de le libérer. Bien calée au creux de ses coudes, le chromatique sentait que Bahia cherchait à se cacher dans la fourrure de son torse, comme elle le faisait étant petite. Il soupira et la transporta d’un pas lent dans les pièces derrières, là où il y avait un petit appartement permettant au champion remplaçant de rester plusieurs jours. Le père de la demoiselle n’était pas là, mais c’était mieux ainsi. Il valait mieux pour lui de ne pas la voir dans cet état, quelqu’un finirait plus tôt dans sa tombe. Non pas que l’envie lui manquait lui aussi.

-‘ Doucement. ‘


Elle ne pouvait pas comprendre, mais le ton de sa voix semblait la rassurer. Il la déposa doucement dans le lit, la débarrassant de sa ceinture de Pokéballs. Il libéra un à un l’équipe de celle-ci, ses compagnons méritant autant que lui des explications sur ce qui se passait. La lune fit le lien immédiatement entre chacun d’entre eux, observant Bahia d’un air neutre. Celle-ci s’était emmitouflée dans les couvertures, la tête bien enfoncée dans son oreiller. Il se passa de nombreuses minutes en silence, aucun des Pokémons n’osant se rapprocher de la jeune femme. Ce fut finalement Derpy qui, avec un visage tristounet, se glissa contre le cou de sa dresseuse, secouant sa queue. Elle était trop jeune pour réellement comprendre ce qui se passait et son seul désir était de se blottir contre la rousse, pour lui faire plaisir. Le Ténéfix s’approcha aussi timidement, s’asseyant avec Cogneur proche de la chercheuse. Finalement, le Séléroc décida de flotter juste au-dessus et, à la grande surprise générale, Duchesse fit acte de présence et se coucha dos à dos avec Bahia, fermant les yeux. Entourée de tout cet amour, celle-ci ne pouvait rien faire d’autre que de se remettre à pleurer, plus par fatigue à présent qu’autre chose. Après presque trente minutes de silence entrecoupés par ses reniflements, l’handicapée se calma. Le chromatique se pencha sur elle pour lui faire un câlin, profitant de la présence du Pokémon psy pour prendre la parole.

-‘ Qu’est-ce qui ne va pas, Bibi ? Ou est Lyndia ? ‘


La rousse avait le nez bouché et parlait faiblement, expliquant que la cadette était simplement repartie et que cela n’avait aucun rapport avec elle. C’était plus ou moins vrai, mais là maintenant, c’était surtout à cause de ce qui venait de se passer. Bahia tenta d’expliquer la situation du mieux qu’elle le pouvait, mais ses propres pensées étaient mélangées, rendant son récit assez difficile à suivre pour ses Pokémons. Le plus important était qu’elle n’était pas blessée, enfin pas physiquement. Elle n’avait pas été attaquée non plus, c’était simplement… des petits problèmes de cœur. Cogneur hésita, regardant Mercure pour savoir si elle mentait pour s’en sauver. La lune lui confirma que non, c’était bel et bien la principale raison de son trop plein d’émotion. Poussant un profond soupir – il ne savait jamais quoi faire dans ce genre de cas- il lui proposa simplement de prendre un bain ou de grignoter quelque chose, juste pour qu’elle se calme et explique un peu mieux la situation. Mais malgré ses essais, la seule chose que l’handicapée voulait, c’était une bonne dose d’anti-douleur et une nuit de sommeil très longue. Déstabilisé par ce genre de situation, le chromatique fini par accepter, se disant que ce serait plus facile le lendemain. Après avoir été fermé l’appartement et vérifié qu’Andrew n’était pas revenu, il se glissa de nouveau dans la chambre, observant la scène.

Heureusement qu’il avait demandé qu’on lui laisse une place, plus de la moitié du lit était pris. Mercure était posé sur un oreiller proche de la tête de la rousse, les yeux grands ouverts. Rubis était couché en travers des jambes de sa dresseuse, lui serrant le tibia d’un air protecteur. Derpy était installée dans les bras de Bahia et quant à Duchesse, elle était toujours dans le creux de son dos, observant d’un air perçant le Blindépique qui se rapprochait. Celui-ci se glissa dans le lit à son tour, grimaçant lorsque le matelas pencha tout de son côté. Hé merde. Il faisait son gros possible pour ne pas déranger les autres, prenant tout le reste de la place disponible. Posant sa grosse paluche sur l’épaule de la jeune femme, il fut rassuré lorsque celle-ci posa ses doigts sur les siens. Il ne savait pas trop ce qui s’était passé, il espérait juste que sa princesse s’en remettrait rapidement, comme à chaque larme qu’il avait séchée avant. Si ce n’était pas le cas, quelqu’un allait perdre des dents bientôt. Après de nombreuses minutes, l’épinarmure fut satisfait de voir que la respiration de la jeune ralentissait, celle-ci semblant endormie. Il fit de son mieux pour faire de même, jetant un coup d’œil aux autres compagnons, qui lui rendirent son regard. Tous espéraient que cela irait mieux demain.

Tant qu’ils étaient tous ensembles, tout irait bien.  
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